La kinésithérapie respiratoire permet le désencombrement, tant des voies aériennes supérieures que pulmonaires, effectué au début de la phase sécrétoire et associé au traitement médicamenteux, permet d'éviter dans la grande majorité des cas la surinfection pulmonaire et ses complications tout en raccourcissant le délai de guérison.
Le kinésithérapeute maintient la bouche de l'enfant fermée par un appui au niveau maxillaire inférieur en fin d'expiration, induisant ainsi une inspiration nasale qui entraîne les sécrétions vers le pharynx. Ces sécrétions sont ensuite expectorées par la technique d'antépulsion pharyngo-buccale. Lors de l'expiration buccale, le kinésithérapeute effectue un appui mentonnier sous-lingual qui empêche la déglutition et favorise la projection antérieure des sécrétions vers les lévres par une diminution du calibre linguo-palatin.
Le désencombrement bronchique est obtenu par la technique d'accélération du flux expiratoire. Le praticien place une main thoracique et une main abdominale. Les deux mains effectuent une dynamique synchrone et convergent afin d'enrouler et abaisser les côtes pour la main thoracique et refouler la masse viscérale pour la main abdominale. Cette manoeuvre s'effectue sur une fréquence de 5 à 10 accélérations successives du flux, avec un temps de repos permettant de provoquer la toux et favoriser ainsi l'expectoration.
Le désencombrement bronchique est obtenu par la technique d'accélération du flux expiratoire. Le praticien place une main thoracique et une main abdominale. Les deux mains effectuent une dynamique synchrone et convergent afin d'enrouler et abaisser les côtes pour la main thoracique et refouler la masse viscérale pour la main abdominale. Cette manoeuvre s'effectue sur une fréquence de 5 à 10 accélérations successives du flux, avec un temps de repos permettant de provoquer la toux et favoriser ainsi l'expectoration.
Kinésithérapie Respiratoire Enfants